Skip to main content

Je veux référencer mon site sur ChatGPT : La révolution est en marche, mais pas de panique !

Alors, oui, c’est vrai : 19 % des marketeurs envisagent d’élaborer une stratégie SEO adaptée à l’IA générative. Et on comprend pourquoi : entre juillet 2024 et février 2025, le trafic e-commerce issu des IA a bondi de 1200 %. Vous imaginez ? L’IA est devenu le nouveau terrain de jeu où tout se joue.

Mais voilà le truc : si tout le monde s’agite autour de cette révolution, c’est surtout parce que personne ne sait vraiment où on va, et ça peut faire peur. Et la peur ça vend, on le sait.

Donc on voit débarquer des vendeurs de solutions miracles avec des acronymes bien sentis : GSO, GEO, optimisation pour moteurs génératifs… Chacun veut inventer LE mot qui va faire mouche. Pourquoi ? Pour être leader du référencement sur ce même mot qu’ils viennent d’inventer. On tourne en rond.

Les chiffres qui donnent le tournis

Parlons concret deux minutes. 71 % des interrogés estiment que d’ici 2024-2025, la plupart des salariés utiliseront au moins une forme d’IA dans leur travail. Et côté business, c’est du lourd : 83 % des entreprises dans le monde faisant de l’IA une priorité absolue dans leurs stratégies commerciales.

Le marché explose littéralement. Le marché mondial de l’IA qui atteint plus de 196 milliards de dollars. Certains experts du domaine prévoient que la valeur de l’IA devrait être multipliée par 13 au cours des 7 prochaines années, dépassant les 1,81 billion de dollars d’ici 2030. Pour mettre ça en perspective, c’est comme si chaque année, l’IA doublait presque de valeur.

Côté recherche, les habitudes changent vraiment. ChatGPT traite désormais plus d’un milliard de requêtes par jour et compte près de 800 millions d’utilisateurs actifs hebdomadaires. Et attention, ce ne sont plus les petites recherches : les requêtes complexes ont augmenté de 47% depuis l’avènement de ChatGPT. Les gens posent de vraies questions, comme ils parleraient à un ami.

La guerre des acronymes (et pourquoi ça n’a pas tant d’importance)

Bon, soyons honnêtes : dans ce bazar, tout le monde veut créer SON acronyme pour être le premier à surfer sur la vague. On a le GSO (Generative Search Optimization), le GEO (Generative Engine Optimization), l’AEO (Answer Engine Optimization)…

Contrairement au référencement traditionnel, qui cherche à diriger les utilisateurs des moteurs de recherche directement vers votre site web, le GSO vise à faire en sorte que votre contenu fasse partie des réponses générées par l’IA.

En gros, la différence principale :

GSO : comment être cité par les IA qui cherchent en temps réel sur le web (comme ChatGPT Search, Google AI Overviews)

GEO : comment être dans la « mémoire » des IA qui ont été entraînées sur vos contenus

Mais franchement ? Peu importe le nom qu’on lui donne. Ce qui compte, c’est de comprendre que le jeu a changé. Ou… pas vraiment ?

Ce qui change vraiment (et c’est moins révolutionnaire qu’on veut nous le faire croire)

1. L’accessibilité aux robots IA

Première chose à vérifier : est-ce que les robots IA peuvent accéder à votre site ? Parfois, ils sont bloqués par des mesures de sécurité ou de confidentialité. C’est bête, mais si l’IA ne peut pas lire votre contenu, elle ne pourra jamais en parler.

2. Adapter le contenu aux nouvelles façons de chercher

Les gens ne tapent plus « chaise de bureau Thonon-les-Bains » sur Google. Maintenant, ils demandent à l’IA : « J’ai besoin d’une chaise de bureau, est-ce que tu peux me dire où je peux en trouver des bien vers Thonon ? »

Vous voyez la différence ? C’est plus naturel, plus conversationnel. Du coup, vos contenus doivent anticiper ces vraies questions que se posent les gens.

3. Les données structurées (le côté technique, mais pas si compliqué)

L’accent est mis sur des formats spécifiques comme les FAQ ou les rich snippets. En gros, il faut aider les IA à comprendre de quoi vous parlez en « étiquetant » bien vos informations.

C’est comme ranger sa maison : si tout est bien organisé et étiqueté, l’IA s’y retrouve plus facilement.

4. La cohérence partout (et ça, c’est du bon sens !)

L’IA va chercher de nombreuses sources pour se documenter. Donc il faut revoir sa stratégie de contenu et être cohérent sur insta, Linkedin, FB, même les avis clients. Car l’IA va vérifier la cohérence sur diverses sources.

Traduction : si votre entreprise dit des trucs différents sur LinkedIn, Instagram et votre site web, l’IA va s’y perdre (et vos clients aussi, d’ailleurs).

Les vraies opportunités (pour ceux qui gardent la tête froide)

Même les sites « confidentiels » ont donc leur carte à jouer… à condition de bien structurer leur contenu. C’est là que c’est intéressant : contrairement au SEO traditionnel où il fallait être dans le top 10 pour exister, 89 % des citations dans les résumés IA viennent de sites hors du top 10.

Ça veut dire quoi ? Que même les petits sites, s’ils proposent du contenu vraiment utile et bien structuré, peuvent être cités par l’IA. C’est presque plus démocratique qu’avant !

76 % des professionnels du SEO déclarent que le contenu généré par IA a été classé au moins une fois top 1 dans les moteurs de recherche. Mais attention, ce n’est pas parce que l’IA peut créer du contenu qu’il faut abandonner l’expertise humaine. 73 % des marketeurs vérifient eux-mêmes la qualité du contenu IA en matière de ton de voix ou de style d’écriture.

Les pièges à éviter absolument

Ne pas tout miser sur la nouveauté

Le plus gros piège ? Croire qu’il faut tout révolutionner du jour au lendemain. GSO et SEO sont complémentaires. En fait, la stratégie la plus intelligente consiste à combiner les deux.

Vos bases SEO solides (contenu de qualité, site technique nickel, autorité dans votre domaine) restent valables. L’IA vient s’ajouter, pas remplacer.

Céder à la panique marketing

On voit déjà des agences qui surfent sur la peur : « Si vous n’êtes pas sur l’IA maintenant, vous allez disparaître ! » Bullshit. 54 % des spécialistes du marketing avouent se sentir dépassés par la perspective de mettre en œuvre des outils IA dans leurs workflows.

C’est normal d’être un peu perdu. Mais ce n’est pas une raison pour prendre des décisions précipitées.

Ce qu’il faut vraiment faire (sans se prendre la tête)

À court terme (les 6 prochains mois)

  1. Auditez votre accessibilité : vérifiez que les IA peuvent lire votre site
  2. Testez votre visibilité : demandez à ChatGPT ou Perplexity des infos sur votre domaine d’expertise, voyez si vous apparaissez
  3. Ajustez progressivement : commencez à réécrire quelques contenus en mode plus conversationnel
  4. Unifiez votre message : assurez-vous de dire la même chose partout (site, réseaux sociaux, avis…)

À moyen terme (les 12 prochains mois)

  1. Implémentez des données structurées : aidez les IA à mieux comprendre vos contenus
  2. Développez votre expertise : créez du contenu qui fait autorité dans votre domaine
  3. Surveillez l’évolution : les choses bougent vite, restez informés sans être obsédés

Le message rassurant (et réaliste)

Écoutez, on ne va pas se mentir : l’IA change la donne. Mais ce n’est pas la première fois que le web évolue. Ceux qui s’en sortent le mieux, c’est toujours ceux qui gardent les pieds sur terre et qui appliquent les fondamentaux.

Les premières données montrent une forte corrélation entre les pages qui sont bien classées dans Google et celles qui sont présentées dans les réponses de l’IA. Traduction : si vous faites déjà du bon boulot en SEO, vous avez de bonnes bases pour l’IA.

Google maintient encore plus de 90% de part de marché, et ChatGPT représente environ 1% du marché de la recherche. Nous sommes dans une période de transition, pas de révolution immédiate.

En résumé : pas de révolution, mais une évolution intelligente

Au final, l’IA en référencement, c’est comme passer du téléphone fixe au portable : ça change les habitudes, mais les gens continuent à vouloir communiquer. Les internautes continueront à chercher des infos, et vous continuerez à vouloir être trouvés.

La différence ? Ils posent maintenant leurs questions à des IA qui leur donnent des réponses directes. Votre job ? Être dans ces réponses.

Les vrais principes qui restent valables :

  • Contenu de qualité qui répond aux vraies questions des gens
  • Expertise reconnue dans votre domaine
  • Cohérence de votre message sur tous les canaux
  • Site techniquement au point

Ce qui s’ajoute :

  • Optimisation pour les requêtes conversationnelles
  • Structuration claire de l’information
  • Accessibilité aux robots IA

Pas de quoi révolutionner votre stratégie du jour au lendemain. Mais de quoi l’ajuster intelligemment, sans stress et sans se faire avoir par les vendeurs de poudre de perlimpinpin.

L’IA, c’est l’avenir du référencement ? Peut-être. Mais c’est surtout l’évolution logique d’un web qui devient plus conversationnel. Et franchement, c’est plutôt cool : enfin on peut répondre aux vraies questions des gens au lieu de bourrer des mots-clés à tout va !

Jean No

Professionnel du design graphique avec une solide expérience, il est reconnu et apprécié pour son expertise, son profil pédagogue et son empathie. Il est perçu comme un véritable moteur pour ses collaborateurs.

Leave a Reply